Combattimenti rituali di gruppi contrapposti nell'antica Grecia

[Osservazioni interessanti queste di Gernet, che torneranno forse utili quando leggerò "I benandanti" di C. Ginzburg]

 

I combattimenti rituali tra opposte fazioni pare fossero piuttosto diffusi in tutta l'area greca e magno-greca:

Ces oppositions de groupes, qui appartenaient déjà à la structure des fêtes primitives, donnent lieu à des usages dont, ça et là, la rudesse première s'est conservée telle quelle. Il s'agit de ces combats rituels entre deux troupes, sur lequels Usener a attiré l'attention comme sur une des formes les plus tenaces de la religion populaire [...] Il est certain qu'une idée générale d'efficace y était attachée, qui a pu se définir et se specialiser en celle de vertus fertilisantes, lustratoires, divinatoires.

A volte la contrapposizione avveniva tra gruppi di uomini e di donne. Molto diffuso anche il lazzo osceno e l'ingiuria: 

L'opposition des sexes se constate surtout, en même temps que l'opposition de groupes paysans, aux origines d'un usage très particulier, mais assez répandu: celui des «injures» rituelles, qui sont un élément important du culte de Dèmèter et de Dionysos. Là encore se dessinent des images vivantes du vieux temps: lors de la fête des Grands Mystères, les gens de la procession passaient à un certain moment sur le pont où les attendaient les lazzi des spectateurs attroupés et qui donnait leur nom à ces Géphyrismes [proprio i gephyrismi dei misteri di Eleusi furono l'argomento della tesi di laurea di Ernesto De Martino] [...] D'un festival populaire, avec les associations qu'il comporte, l'idée devait naître, qui s'est développée dans les cultes postérieurs, de la vertu fécondante des «injures» rituelles.

 

Louis Gernet - André Boulanger, Le génie grec dans la religion, Albin Michel, 1970 [ed. or. 1932], pp. 50-53, ho omesso le note, sottolineature mie.






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